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Federal government to invest $287M in ZEV program

Federal government to invest $287M in ZEV program

December 7th, 2020

The federal government announced its fall economic statement for 2020 on November 30, and offered a few highlights for the automotive industry that CADA has been advocating for as part of a recovery plan, according to Oumar Dicko, Chief Economist at CADA.

“There was some good news in the statement — one of them being the allocation of $287 million over the next three fiscal years as a top-up to the ZEV program,” said Dicko in an interview with CADA Newsline. “For CADA, and for our dealer members, this is a positive step forward, as we advocated for the government to allocate more funding to this successful program.”

There was no official announcement, but CADA found the information in the plan and verified it with the federal government. The plan also includes millions of dollars worth of investment into ZEV infrastructure, spread across the same timeframe.

“There is also $150 million over three years for ZEV infrastructure across the country, which is key to ZEV proliferation in Canada and one of the recommendations from the association in the lead up to the announcement,” said Dicko. “Those ZEV targets announced by government last year need to be supported by proper network of infrastructure.”

He said the funding is a step in the right direction, and CADA is pleased it is being provided to the program.

During the announcement, Chrystia Freeland, Deputy Prime Minister and Minister of Finance said the plan is to ensure the Canadian economy emerges from the pandemic “greener, more inclusive, more innovative, and more competitive than the one that preceded it, with a stronger, more resilient middle class.”

The last highlight for the auto industry is the allocation of $100 billion for the post-pandemic stimulus, equivalent to approximately 3-4 per cent of GDP over three years invested in the package.

“We’re pleased that the government is thinking about the recovery, while still supporting the economy during the crisis,” said Dicko. “It is our hope that some of this post-pandemic stimulus will be destined to boost demand and incentivize vehicle purchase post-crisis — perhaps to fund a national vehicle scrappage program to green the Canadian fleet.”

CADA has been advocating for a national scrappage program to help incentivize new vehicle purchases that are more fuel efficient.

The association has also come out against a proposed luxury tax by the federal government, and was pleased to discover that no such tax was included in the announcement as part of the fall economic statement.

“As the market continues to recover in Canada, vehicle sales remain significantly down and a luxury tax would further impact it,” said Dicko. “So the lack of any mention about the tax is more good news for dealers.”

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Le gouvernement fédéral investira 287 M$ dans le programme sur les VEZ

Le gouvernement fédéral investira 287 M$ dans le programme sur les VEZ

Le 7 décembre 2020

Le 30 novembre, le gouvernement fédéral a présenté son Énoncé économique de l’automne 2020, qui incluait plusieurs éléments marquants pour l’industrie automobile que la CADA réclamait dans le cadre d’un plan de relance, au dire d’Oumar Dicko, économiste en chef de la CADA.

«L’Énoncé contenait quelques bonnes nouvelles, dont l’injection de 287 millions de dollars dans le programme sur les VEZ au cours des trois prochains exercices financiers», a dit M. Dicko dans une entrevue accordée à Écho-CADA. «Pour la CADA et pour ses membres, il s’agit d’un pas dans la bonne direction, puisque nous avions fait pression sur le gouvernement pour qu’il affecte des fonds additionnels à ce programme populaire.»

Aucune annonce officielle n’a été faite, mais la CADA a trouvé l’information dans le plan et en a obtenu la confirmation du gouvernement fédéral. Le plan comprend également un investissement de plusieurs millions de dollars dans l’infrastructure pour les VEZ réparti sur la même période.

«On a aussi prévu 150 millions de dollars sur trois ans pour l’infrastructure de recharge des VEZ à l’échelle du pays, une condition essentielle à la multiplication de ces véhicules au Canada et l’une des recommandations de la Corporation avant l’annonce», a dit M. Dicko. «L’atteinte des cibles en matière de VEZ annoncées l’an dernier par le gouvernement est impossible sans un réseau d’infrastructure adéquat.»

Il considère ces fonds comme un pas dans la bonne direction, et la CADA est heureuse de cette injection d’argent dans le programme.

Dans son annonce, la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland a dit que le but est de veiller à ce que l’économie canadienne soit «plus écologique, plus inclusive, plus innovatrice et plus compétitive à la sortie de la pandémie que celle qui l’a précédée, et à ce qu’elle compte une classe moyenne renforcée et plus résiliente».

Le dernier point intéressant pour l’industrie automobile est l’attribution de 100 milliards de dollars à la relance postérieure à la pandémie, un investissement qui équivaut à quelque 3 à 4 % du PIB sur trois ans.

«Nous sommes heureux que le gouvernement se préoccupe de la relance tout en continuant de soutenir l’économie durant la crise», a dit M. Dicko. «Nous espérons qu’une partie de ce plan de relance servira à stimuler la demande et à encourager l’achat de véhicules après la crise, peut-être en finançant un programme national de mise à la ferraille des véhicules pour rendre le parc automobile canadien plus écologique.»

La CADA réclame depuis longtemps un tel programme visant à stimuler les ventes de véhicules neufs, qui sont plus écoénergétiques.

La Corporation a également manifesté son opposition à une taxe de luxe proposée par le gouvernement fédéral et s’est dite heureuse de n’avoir trouvé aucune mention à ce sujet dans l’annonce sur l’Énoncé économique de l’automne.

«Si le marché canadien a commencé à se remettre, les ventes de véhicules demeurent considérablement inférieures, et une taxe de luxe nuirait encore davantage à la reprise», au dire de M. Dicko. «L’absence de mention d’une telle taxe est donc une bonne nouvelle de plus pour les concessionnaires.»