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New Parliament poses challenges for auto sector

New Parliament poses challenges for auto sector

September 27, 2021

As one of its key priorities post-election, CADA will be tackling the issue of the Liberals’ proposed luxury tax, which was introduced in the 2021 budget and aims to tax luxury vehicles and boats of more than $100,000, and aircrafts with a higher value threshold.

“This is an issue that we will be dealing with on an immediate basis,” said the association’s Director of Public Affairs, Huw Williams, adding that CADA “won a major concession from the Liberal government prior to the election on the luxury tax front, ensuring that the tax only begins at the marginal tax rate of $100,000 compared to the full amount.”

This, he said, significantly lessens the tax cliff at $100,000, and lessens the overall impact of the tax on dealers and dealer customers.

Williams said the association is now shifting its focus to the details of the legislation, which will be a legislative package to be introduced in the fall session of Parliament that will outline the details of how the tax is applied and to what extent it will impact the auto sector.

Two key concerns that CADA will be focused on is the issue of double taxation on luxury vehicles that exist most prominently in the provinces of British Columbia and Quebec. Williams said they will be advocating for an approach that exempts provinces from the luxury tax at the federal level where a provincial luxury tax already exists.

The adoption of zero-emissions vehicles is also on the table as all of the major parties made campaign promises surrounding the aggressive adoptions of ZEVs, which is similarly being proposed by multiple European jurisdictions in GA countries—including very proactive approaches by the United States.

“CADA will be working closely with the Canadian Vehicle Manufacturers’ Association and the Global Automakers of Canada to highlight the fact that solutions on EV sales is not as simple as setting a mandate or targets, but really requires an entire socio-economic transformation in the personal and commercial transportation sectors,” said Williams.

The association will be working with the government to ensure consideration and support are provided to issues involving power/electricity generation, electricity transmission and distribution, charging infrastructure, public charging, infrastructure, building code changes, and harmonization between Canada and the United States at multiple levels.

“While OEMs and dealers are optimistic about the technological developments in ZEVs, this transformation has to be dealt with at multiple levels of government and in a way that doesn't throw the Canadian economy and the auto industry into chaos,” said Williams.

However, while a new Parliament is being ushered in, the return of the Liberal government in a minority status continues to pose some logistical and policy challenges for CADA and the automotive sector that will require a non-partisan approach.

Williams said the first challenge on the logistical side for any advocacy group is that there is more than one party in the decision-making mix. As a result, the association will continue its tradition of being non-partisan, speaking to the governing Liberals, but also to those parties that they will need to support or try to shape the governing agenda.

“This just means that every riding and every Member of Parliament counts, which plays well to our grassroots strategy of connecting auto dealers with their local MPs,” said Williams. “Beyond that, the structure of committees and the passage of legislation becomes more uncertain.”

CADA must remain on top of its game to ensure issues do not arise that may cause challenges for small businesses to run smoothly.

More details and updates about CADA’s advocacy efforts will be included in future CADA Newsline issues.

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Le nouveau Parlement, une source de défis pour le secteur automobile

Le nouveau Parlement, une source de défis pour le secteur automobile

Le 27 septembre 2021

Une des priorités postélectorales de la CADA sera le dossier de la taxe de luxe proposée par les libéraux dans le budget 2021, laquelle sera perçue sur les véhicules de luxe et les bateaux de plus de 100 000 $ de même que sur les avions dont la valeur dépasse un certain seuil.

«C’est un dossier que nous chercherons à résoudre sans tarder», a dit le directeur des affaires publiques de la Corporation, Huw Williams. Il a ajouté que la CADA «a obtenu une concession importante à ce sujet avant les élections du gouvernement libéral, qui lui a promis que le taux marginal s’appliquerait, et ce, uniquement à partir de 100 000 $ et non du premier dollar».

Ce seuil de 100 000 $, a-t-il dit, adoucit considérablement le mur fiscal et amoindrit l’incidence globale de la taxe sur les concessionnaires et leurs clients.

Au dire de M. Williams, la Corporation se tourne maintenant vers les détails de la loi, un ensemble de mesures législatives qui seront présentées à la session d’automne du Parlement et qui montreront comment la taxe sera appliquée et dans quelle mesure elle touchera le secteur automobile.

La CADA se concentrera principalement sur la question de la double taxation des véhicules de luxe, un problème surtout dans les provinces de la Colombie-Britannique et du Québec. M. Williams a indiqué que la CADA revendiquera une exonération de cette taxe fédérale pour les provinces qui perçoivent déjà une taxe de luxe.

L’adoption des véhicules à émission zéro est aussi au programme, puisque tous les grands partis ont fait des promesses électorales à l’effet d’une stratégie énergique semblable à celle de nombreux autres gouvernements européens de pays qui participent à l’accord-cadre — y compris l’approche très proactive des États-Unis.

«La CADA collaborera étroitement avec l’Association canadienne des constructeurs de véhicules (ACCV) et les Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada (CMAC) pour insister sur le fait qu’il ne suffit pas de prendre un décret ou de fixer des objectifs pour faire augmenter les ventes de véhicules électriques; une transformation socioéconomique complète doit s’opérer dans les secteurs du transport personnel et commercial», a expliqué M. Williams.

La Corporation travaillera avec le gouvernement pour veiller à ce qu’il accorde considération et soutien aux questions de génération énergétique et électrique, de transmission et de distribution de l’électricité, d’infrastructure de recharge privée et publique, de modifications des codes du bâtiment et d’harmonisation entre le Canada et les États-Unis à de nombreux égards.

«Bien que les constructeurs et les concessionnaires soient optimistes quant à l’avancement technologique des VEZ, cette transformation doit se faire à divers ordres de gouvernement et d’une façon qui ne plonge pas l’économie et l’industrie automobile canadiennes dans le chaos», a précisé M. Williams.

Cependant, en ce début de session parlementaire, le retour du gouvernement libéral toujours minoritaire continue de placer sur le chemin de la CADA et du secteur automobile des obstacles logistiques et politiques qui exigeront une approche non partisane.

Selon M. Williams, le premier défi pour tout groupe de lobbyisme est la présence de plus d’un parti dans le processus de prise de décision. C’est pourquoi la Corporation s’en tiendra à son habitude de rester neutre et s’adressera aux libéraux au pouvoir mais aussi aux partis dont elle aura besoin pour réaliser ses desseins ou tenter d’influer sur ceux du gouvernement.

«Cela veut simplement dire que chaque circonscription et chaque député compte, ce qui cadre bien avec notre stratégie à la base de mise en contact des concessionnaires avec leur député», a dit M. Williams. «Pour ce qui est de la structure des comités et de l’adoption des mesures législatives, elles sont plus imprévisibles.»

La CADA ne peut pas se reposer sur ses lauriers et doit continuer de veiller au grain pour éviter que des problèmes qui pourraient nuire au bon fonctionnement des petites entreprises ne se présentent.

De plus amples détails et des mises à jour au sujet des efforts de défense des intérêts des concessionnaires par la CADA seront inclus dans de futurs numéros d’Écho-CADA.