Denis Dessureault, vice-président exécutif, Corporation des concessionnaires d’automobiles de Montréal (CCAM) ; Ian P. Sam Yue Chi, président-directeur général de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ); et Charles Bernard, économiste en chef de la CADA.
La CADA dans un panel à l’événement d’une corporation du Québec
Le 18 septembre 2023
Dans certaines provinces, les concessionnaires d’automobiles ont la vie de plus en plus difficile.
Au Québec tout particulièrement, certains concessionnaires ont l’impression que divers paliers de gouvernement font la « guerre à l’automobile ».
Beaucoup ont sourcillé lorsque le ministre québécois de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a récemment affirmé publiquement qu’il faudrait réduire de moitié le parc automobile de sa province. Si cette déclaration a été applaudie par les groupes environnementaux, elle a été critiquée par les concessionnaires d’automobiles et les dirigeants de leurs corporations.

La Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ) a publié un communiqué de presse pour condamner ces commentaires. «De tels propos nécessitent des précisions de la part du ministre, étant donné que la réalité territoriale du Québec et l’offre en matière de transport en commun requièrent nécessairement l’accès à un véhicule individuel pour une majorité de Québécois», peut-on lire dans le communiqué de la CCAQ, selon un article de CTV News.
«Le fait que [ces propos] soient exprimés de manière publique ne peut aussi qu’être source d’agitations et d’appréhension pour le futur de notre milieu, alors que nous sommes pleinement impliqués dans la stratégie de transition énergétique et écologique lancée par le gouvernement », a poursuivi la CCAQ.

Bien que le premier ministre François Legault ait par la suite désavoué ces propos et indiqué qu’il n’existait aucune cible précise quant au nombre de véhicules à retirer de la circulation, les concessionnaires demeurent inquiets.
Les commentaires illustrent la nécessité, pour les corporations de concessionnaires provinciales et nationale, de continuer à collaborer pour s’attaquer à de tels problèmes et protéger les intérêts des concessionnaires.

«Il est très important que la CADA aille à la source pour connaître les préoccupations de ses membres et des corporations provinciales qui sont ses partenaires», a dit Charles Bernard, économiste en chef de la CADA. M. Bernard a représenté la CADA à l’événement et participé à un panel en compagnie de concessionnaires et de dirigeants de corporations. Ils ont discuté de sujets d’actualité dans l’industrie, comme le financement et l’assurance, la loi sur le droit de réparer, les mandats sur les véhicules zéro émission et l’électrification. «Les gouvernements cherchent de plus en plus à mettre en place des politiques qui ont des conséquences pour nos membres sans nécessairement bien comprendre le contexte plus large. En échangeant, nous sommes mieux placés pour défendre les intérêts des concessionnaires du Québec et de partout au Canada», a résumé M. Bernard.
